Si la Lune n'avait pas été présente, la Terre aurait eu une vitesse de rotation plus élevée, car elle n'aurait pas été ralantie par l'effet de marée dû à la Lune, et ceci aurait eu pour effet d'augmenter l'importance de son bourrelet équatorial. En reprenant les valeurs trouvées par G. Williams, on peut estimer une rotation primordiale de la Terre de l'ordre de 1,6 fois sa vitesse actuelle, soit une durée de 15 heures.
En 1982 W. Ward avit étudié ce problème sur un modèle simplifié et avait conclu que la suppression de la Lune entrainerait des variations d'obliquité de la Terre de l'ordre de celle de Mars. En effet, la surface serait terriblement modifié. La quasi totalité de la Terre de la Terre subirait alors, comme c'est le cas actuellement pour les zones polaires, des jours et des nuits de plusieurs mois. Au pôle, le soleil resterait lontemps très haut dans le ciel, et il est fort probable que de telles conditions d'insolations entraînerait des modifications imprtantes de l'atmosphère de la Terre.
Il est légitime d'affirmer que la Lune agit comme un régulateur climatique pour la Terre et que c'est elle qui nous assure, à long terme, une relative stabilité climatique.